LES TROUBLES FEMININS
Des règles douloureuses à la ménopause, les dérèglements sont malheureusement nombreux à perturber les femmes tout au long de leur vie.
Pour mieux comprendre les explications que je vous livre ici, je vous suggère de lire avant le chapitre sur la médecine chinoise et la façon dont elle fonctionne.
La liste des troubles gynécologique n’est pas exhaustive. N’hésitez pas à me contacter si vous ne trouvez pas dans cet article ce dont vous souffrez.
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- les douleurs de règle ==> la dysménorrhée
==> le syndrome prémensturel
==> le syndrome des ovaires polykystiques
- les kystes ovariens
- l’endométriose, adénomyose, fibromes et myomes utérins
- le prurit et les mycoses vulvaires
- la ménopause
- l’infertilité
Les douleurs de règles
On parle aussi de dysménorrhée ou syndrome prémenstruel. Cet article regroupe plusieurs situations pathologiques qui ont pour point commun des règles douloureuses!
- Le syndrome prémenstruel
- Le syndrome des ovaires polykystiques
- Les fibromes
- Les myomes utérins
- L’endométriose
NOTEZ : que les séances de médecine chinoise et/ou d’acupuncture ou luxopuncture, et les remèdes proposés en pharmacopée ne remplacent pas les visites chez votre médecin ni son diagnostique, ni son traitement. Ces deux approches sont deux expressions d’une même réalité qui peuvent tout à fait se compléter. Vous pouvez donc bénéficier des deux en même temps.
D’abord, qu’est ce que la douleur en médecine chinoise/ acupuncture ?
La douleur est toujours le résultat d’une stagnation de la circulation de l’énergie et/ou du sang.
Les causes sont nombreuses :
- La chaleur,
- Le froid
- Les émotions
- L’arrêt de la circulation par blessure
- L’humidité
- La faiblesse de l’énergie elle-même (la fatigue)
Tout cela et d’autres encore peuvent provoquer de la stagnation donc de la douleur.
Il est à noter également qu’on ne parle pas d’hormones en acupuncture. Les situations physiopathologiques sont expliquées différemment.
LA DYSMENORRHEE
Parlons pour commencer de la dysménorrhée (douleur simple) des règles !
Après avoir vu votre médecin qui aura établit son diagnostique et vérifié qu’il n’y avait rien et qu’on vous a dit, « c’est psychologique », on vous propose la pilule en vous disant que c’est la seule solution ! Or, il n’en est rien ! La médecine chinoise, ou l’acupuncture, proposent des alternatives intéressantes.
Cette situation bénigne dans laquelle des douleurs plus ou moins fortes accompagnent, précèdent ou suivent les règles est très courante. Cela peut être ressenti comme un poids dans le bas ventre ou dans le dos, des sensations torminieuses, en coup de couteau avec sensation de chaleur ou de froid, une impression d’avoir les organes qui tirent vers le bas.
Comment la médecine chinoise explique-t-elle ce syndrome ?
En médecine chinoise, avec le traitement possible en acupuncture, nous allons étudier les causes profondes !
Cela est souvent aggravé avec les émotions. Vous avez dû le remarquer, quand vous avez été contrariée, les douleurs s’aggravent. Dans les situations les plus bénignes, il s’agit d’une simple stagnation de l’énergie du « foyer inférieur », le bas ventre.
Les cause les plus courantes sont donc la stagnation de l’énergie dans le bas ventre, mais il peut y avoir aussi du froid, de la chaleur, de l’humidité ou encore un effondrement de l’énergie vitale.
En fonction du type de douleur, et du moment où elles se manifestent et en tenant compte du reste des autres signes et symptômes, dont le pouls et l’observation de la langue, l’acupuncteur établira un bilan et un principe de traitement pour choisir de façon très précise les points les plus adaptés à votre situation.
L’acupuncture ou autre technique de stimulation des points d’acupuncture est un excellent remède car elles sont très efficaces pour remettre en circulation l’énergie pour lever les blocages, donc la douleur.
En acupuncture, nous utilisons aussi la moxibustion qui vise à réchauffer une zone où le froid a pu pénétrer les tissus voire les organes, mais cette technique ancestrale a une action antispasmodique et myorelaxante puissante, ce qui est précieux dans les douleurs de règle.
Qu’est-ce que la moxibustion ?
Ce terme est issu du terme japonais « moxa » qui veut dire armoise et « bustion » pour combustion bien sûr. C’est une technique douce et agréable où le praticien va poser une boulette d’armoise (feuilles séchées d’une texture proche du coton) sur une ou plusieurs aiguilles, et qui, avec une protection adaptée sera brûlée.
Comment cela peut-il donner des résultats ? La chaleur de la combustion, conduite par l’aiguille en profondeur va irradier dans la zone et entrainer une petite et temporaire dilatation des vaisseaux sanguins, accélérer la circulation du sang et de l’énergie et cela va relâcher les muscles alentours.
Comment les émotions peuvent avoir une incidence sur le fonctionnement des organes ?
Et bien c’est très simple ! Les émotions ont un impact immédiat sur la circulation de l’énergie et du sang. C’est un fait établit en médecine chinoise depuis la nuit des temps et facile à observer si vous êtes un peu attentif à vos sensations lorsque vous éprouvez des émotions ! N’avez-vous pas remarqué les sensations de contraction ou d’oppression du ventre ou de la poitrine lors d’une angoisse ? Ce sont les mouvements de l’énergie. En fonction du type d’émotion ressenti, l’impact de l’énergie concernera tel ou tel organe et dans un sens de circulation précis. Nous savons en médecine traditionnelle chinoise, que la peur blesse le rein, la colère le foie, la tristesse le poumon, la joie le cœur, et la rumination la rate/estomac/pancréas.
Les mouvements induits sont différents sur chacun des organes en fonction du type d’émotion ressentie. Sachant cela, l’acupuncture pourra rétablir le sens correct de l’énergie, rétablissant ainsi les fonctions normales de l’organe concerné.
Ceci était la situation la plus simple et la plus bénigne !
Le SYNDROME PREMENSTRUEL
Cette situation est très semblable à la précédente avec un caractère plus grave des douleurs et des symptômes plus étendus parfois hors de la sphère gynécologique.
Les symptômes peuvent aller des simples douleurs de règles avec irrégularité du cycle (parfois court, parfois long de 21 jours à plus de 40 jours voir on saute un cycle dans certains cas) à des migraines violentes, de la boulimie, des bouffées de chaleur, des tensions des seins, des kystes des seins, de la fatigue, des sauts d’humeur, on devient exécrables, irritable, parfois on crie après les enfants, le mari ! Bref c’est l’enfer ! Le plus souvent c’est avant les règles et au plus tard au début des règles.
Le grand coupable c’est le foie !! Et oui ! Car c’est lui qui, à cause d’une insuffisance d’énergie ou le plus souvent à cause du stress, ne draine pas suffisamment son énergie et stagner celle des autres organes. Or, en Médecine chinoise, en acupuncture, le foie est responsable du mouvement de contraction et décontraction du flux du sang menstruel. Quand le foie se dérègle, il est très fréquent que les règles se dérèglent aussi.
Là aussi, l’acupuncture ou la luxopuncture ou tout autre stimulation des points d’acupuncture ont un impact très intéressant sur ces flux d’énergie stagnante. Mais les plantes chinoises, la pharmacopée sont d’une grande efficacité aussi. Il d’ailleurs souvent indispensable d’associer les deux pour des résultats plus profonds plus rapides et plus durables.
Là aussi, on pourra utiliser les moxa.
Cette situation peut prendre plus ou moins de temps pour être améliorée. Mais dans presque toutes les situations, il faut au moins 4 à 5 mois de soins à raison d’une séance d’acupuncture par mois et la prise des plantes chinoises durant toute la période. Il est nécessaire de poursuivre les soins au-delà de l’amélioration des symptômes pour finir de rétablir les dysfonctionnements profonds et pérenniser le travail entrepris ! Ainsi, comptez bien au moins 6 mois de soins.
Le SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES
Définition : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète). A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique. Mais les recherches en cours pourraient changer la donne en améliorant la compréhension encore imparfaite des mécanismes à l’origine de cette maladie. (INSERM)
C’est un syndrome anovulatoire (absence d’ovulation chronique, mais pas toujours !) causé par rétroaction oetrogénique inappropriée vers le système hypothalamo-hypophysaire. Malgré l’appellation, il n’y a pas de kystes mais une prolifération de follicules immatures.
Les symptômes comprennent :
- aménorrhée : absence de règles
- oligoménorrhée : règles très courtes et flux sanguin très faible
- saignements entre les règles
- hirsutisme : pilosité plus importante que la normale hors caractères familiaux ou ethniques,
- irrégularités biochimiques diverses
- dérèglements du pancréas
Cette situation est beaucoup plus complexe que la dysménorrhée ou le SPM, et provient du dysfonctionnement de plusieurs organes.
On retrouve le foie et le rein, qui en MTC, ont un rôle très important dans la sécrétions hormonale, l’élimination et la synthèse de celles-ci. Cependant, la présence des follicules dans les ovaires est considérée en MTC comme une présence de « masse » dans les organes internes. Cela peut paraître faux ou au mieux tiré par les cheveux, mais l’application des principes de traitement dans ce cadre précis fonctionne à merveille même sans autre traitement, et je parle d’expérience. C’est presque trop facile avec l’acupuncture ou la luxopuncture et les plantes chinoises (pharmacopée chinoise) !!
Alors comment ça peut fonctionner sans recours aux hormones pour traiter un problème hormonal ? Simplement parce que le fait de faire circuler et « désagréger » les stases de sang, va libérer et normaliser les hormones qui étaient devenues toxiques dans le sang stagnant. En effet l’existence d’un rapport entre la viscosité du sang et les taux anormaux de prostaglandines a été démontrée.
Selon le bilan énergétique de la patiente, nous établirons un principe de traitement adapté, via l’acupuncture ou la luxpuncture et la pharmacopée chinoise, qui ira plus ou moins dans ce sens :
- induire l’ovulation en tonifiant le rein, les ovaires, et ainsi régulariser les sécrétions hormonales notamment au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire
- tonifier et régulariser l’énergie du foie pour l’aider dans ses fonctions circulantes mais aussi sur la synthèse des hormones et l’élimination des hormones toxiques
- dissoudre les stases de sang dans l’utérus afin de faciliter la libération hormonale, leur transport vers les organes qui vont les utiliser ou les éliminer !
Explications en termes de médecine moderne :
Des études ont permis de constater l’augmentation du taux d’oestrogènes, avec restauration de la régulation biphasique de celui-ci.
Cela permet une régulation des récepteurs LH et donc régulation de la fonction ovarienne. L’acupuncture ou la luxopuncture (si les points sont bien choisis) peuvent avoir un impact non négligeable. Cependant, il est indispensable d’utiliser certaines plantes de lapharmacopée traditionnelle chinoise pour avoir certaines actions précises : particulièrement pour inverser le processus d’épaississement de la capsule ovarienne et d’atrésie folliculaire en contrecarrant les androgènes.
Les résultats prouvent que l’utilisation de certaines formules de plantes chinoises les taux de FSH et de E2 tout en réduisant les ratios LH/FSH et T/E2. L’augmentation du taux de E2 constitue une rétroaction positive et provoque donc l’ovulation. Il est observé aussi une action sur le système hypothalamo-hypophysaire.
Cette situation pathologique n’a aucun effet négatif sur le risque de cancer car il n’y a aucun apport d’hormone, seulement une normalisation, ce qui aurait plutôt tendance à limiter les risques.
Les kystes ovariens
Il existe deux types de kystes ovariens :
- le kyste fonctionnel qui se produit lorsqu’un follicule ne se rompt pas. Il disparaît de lui même et ne necessite pas de traitement.
- Le kyste néoplasique sont des masses dont l’éthiologie est très complexe.
Voici cependant quelques explications selon la médecine traditionnelle chinoise :
Certains kystes ont pu se former à cause d’un agent pathogène d’origine externe comme le froid. Il suffit de se baigner dans une eau un peu froide au moment des règles pour que cela puisse se former. La lutte de l’énergie de défense pour l’expulser sans y parvenir, crée la masse. En effet, celle-ci va stagner longtemps, entrainant avec elle les liquides organiques puis le sang, va créer une masse physique dure qui ne guérit pas spontanément.
L’acupuncture et les plantes chinoises auront pour but de redonner de la force à l’énergie de défense pour arriver à évacuer le froid aidée en cela pr des plantes réchauffantes.
Une autre cause fréquente est l’état émotionnel. Les contrariétés, le stress, les angoisses font stagner l’énergie. Ce qui aboutit au même résultat que pour le premeir cas. Cependant, la cause étant différente, le traitement le sera aussi !
la situation se complique encore quand elle se mêle à la présence de gras dans cette zone, générée par une alimentation trop sucrée et trop grasse. Là aussi le principe de traitement sera différent.
L’endométriose, l’adénomyose, fibromes et myomes utérins
Ces pathologies sont regroupées dans la catégorie « masse abdominale » en médecine chinoise acupuncture, luxopuncture et donc traitées de la même façon.
Définition : L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés. La maladie peut être asymptomatique. Mais dans certains cas, elle provoque des douleurs fortes (notamment au moment des règles) et/ou une infertilité. Le tout produit de l’inflammation.
En médecine chinoise, ce syndrome est abordé de la même manière que la dysménorrhée plus la masse dans l’utérus et la présence d’un « feu qui couve » (c’est-à-dire l’inflammation) dans le bas ventre. La situation ici est causée surtout par la stagnation du sang dans le bas ventre, et l’action principale sera tournée dans ce sens, en tenant compte de quelques autres subtilités dans le tableau clinique dont nous tiendrons compte.
Il y a bien sûr différents niveaux de gravité dans ce syndrome. Parfois, l’opération ou les traitements hormonaux seront incontournables. Lorsque les masses d’endométriose sont importantes, le traitement sera long ou pourra être difficile, tandis que d’autres situations où les masses, plus petites et plus récentes seront faciles à résoudre. Bien sûr, dans ces cas-là, l’acupuncture ou luxopuncture, et la pharmacopée chinoise, ont une efficacité certaine. Car ces pathologies existent depuis bien longtemps et les traitements utilisés en Chine depuis presque toujours, ont fait leurs preuves. Ces situations se rencontrent très fréquemment en cabinet, et les résultats sont bons, mais il faut plus de temps que dans les situations précédentes, car elles sont souvent bien plus encrées. Par expérience, je peux dire qu’il faut toujours entre 3 et 4 mois (à raison d’une séance d’acupuncture ou luxopuncture/mois avec prise de pharmacopée.
Encore une fois, cela ne peux se substituer à l’avis de votre médecin, ni de son traitement.
Le prurit et les mycoses vulvaires
Les causes sont nombreuses mais qu’il s’agisse de mycoses, une infection à streptocoque nécessitant des antbiotiques ou un herpès, en terme de médecine chinoise, nous sommes en présence d’un élément pathogène de type humidité chaleur dans le méridien du foie. L’acupuncture et les plantes seront très efficaces pour l’évacuer tout en remontant le système immunitaire si nécessaire.
Au moment de la ménopause, le contexte est différent. C’est au contraire la sècheresse qui en est la cause. Le traitement sera bien sûr différent mais efficace aussi.
La ménopause
Nous connaissons toutes ses symptômes : Bouffées de chaleurs sueur profuse la nuit surtout, l’irritabilité, épuisement, sècheresse de la peau et des muqueuses les insomnies sauts d’humeur etc…
La ménopause n’est pas toujours un passage facile loin de là ! Ce n’est pas une maladie pourtant, mais elle révèle d’un dérèglement profond qui s’est souvent creusé des années auparavant. Le corps s’est usé et les déficiences qui étaient gérées jusque là deviennent problématiques car l’arrêt des règles marquent une baisse rapide et significative des réserves du yin et du sang.
Palier aux insuffisances du yin, du yang ou du sang est essentiel car c’est le lit d’autres pathologies et/ou dérèglements liés à l’âge mais qui ne sont pas une fatalité.
Nourrir, restaurer protéger sont les points forts de la médecine chinoise. Un corps ainsi entretenu vieillit moins vite et est moins enclin aux maladies.
Ainsi, prendre des hormones même naturelles n’est pas suffisant et n’empêche pas les faiblesses de se creuser.
Outre les traitements hormonaux de substitution qui ne sont pas sans danger, beaucoup de femmes, pour des raisons médicales, ne peuvent pas prendre d’hormones.
Les remèdes de la médecine chinoise permettent d’y remédier sans y avoir recours. En effet, de son point de vue, ces symptômes sont dûs à un affaiblissement du yin du rein, du foie et parfois aussi du coeur. Une fibrose naturelle du foie explique certains désagréments aussi comme les troubles de l’humeur, les migraines, la baisse de l’accuité visuelle. Cela est dû au fait qu’en médecine chinoise, les yeux sont l’ouverture sensorielle du foie, que celui-ci gère de nombreux aspecs de notre humeur. De plus, lorsque son énergie stagne, le foie la fait monter à la tête, provoquant des migraines.
L’acupuncture et les plantes chinoises permettent de remédier à ces symptômes en régulant l’énergie du foie et, surtout grâce aux plantes de nourrir le yin des organes concernés et ainsi de rétablir de le déséquilibre.
Cependant, la ménopause n’étant pas une maladie mais une situation d’épuisement du yin et de l’énergie, il est indispensable de poursuivre le traitement tout le temps que dure la ménopause. Ce qui peut durer des années.
Mais il n’est pas nécessaire de faire des séances d’acupucture tout ce temps là par contre. Quelques séances permettront d’ajuster l’orientation des remèdes et vérifier qu’ils fonctionnent.
L’infertilité en médecine chinoise, acupuncture, luxopuncture
Avertissement : le but de cet article est d’expliquer le point de vue de la médecine traditionnelle chinoise sur un sujet donné. Il ne s’agit en aucun cas de se substituer à l’avis médical ni à son traitement.
L’infertilité a de nombreuses causes et toutes ne sont pas connues. Elle concerne la femme, mais les hommes aussi, bien qu’ils aient tendance à l’oublier !! Cependant, je vais aborder particulièrement celui de la femme, car les situations sont plus complexes. Je viendrais en fin d’article préciser les cas masculins mais je ferai aussi des parallèles avec les situations féminines.
L’avis d’une sage-femme au sujet de l’efficacité de l’acupuncture sur l’infertilité :
1/ les situations aigües : les infections
Les infections des parties génitales de la femme peuvent être une cause d’infertilité. Que ce soit les salpingites, vaginites, bartholinites, la gonorrhée, sont la plupart du temps heureusement traitées à temps, mais si ce n’est pas le cas, il peut y avoir altération des fonctions gynécologiques. Je ne m’étendrais pas sur le sujet car c’est rarement un motif de consultation, même si l’acupuncture, la luxopuncture la digitopuncture et les plantes chinoises (pharmacopée) peuvent donner de très bons résultats. En effet, cela est considéré comme un feu d’origine externe et présence d’un agent pathogène de type feu ou chaleur humidité qui sera facilement éliminés par les soins énergétiques (acupuncture, luxopuncture) ou en phytothérapie chinoise.
Lorsque la situation a duré et provoqué des désordres fonctionnels, il est alors difficile, voire impossible de revenir en arrière.
Cependant, l’acupuncture/luxopuncture, et les plantes chinoises peuvent donner de très bons effets sur certaines séquelles, comme un feu résiduel ou du froid dans la sphère génitale ou la présence d’un élément pathogène comme l’humidité ou la stagnation de sang. Ceci aura pour effet d’améliorer le flux des hormones et neuromédiateurs, mais aussi la chimie subtile des tissus de ces organes et leur ph.
2/ les situations d’insuffisance
Ce sont les cas les plus courants et sur lesquels nous pouvons avoir le plus d’effets positifs, conjointement aux protocoles de médecine moderne.
J’ai abordé dans le chapitre « douleurs de règles » les syndromes des ovaires polykystiques (SOPK), l’endométriose, qui sont des causes importantes d’infertilité et je vous invite à vous y référer si cela vous concerne.
2/1. Les désordres menstruels anovulatoires
Dans cette catégorie, nous avons
- le SOPK ,
- l’aménorrhée hypothalamo-hypophysaire,
- l’échec ovarien prématuré
- le syndrome de l’ovaire résistant à la gonadotrophine
Il serait long et laborieux de décrire toutes ces situations. Ce qu’il faudrait retenir c’est que, en médecine chinoise traditionnelle, les liquides de reproduction, les hormones et les glandes qui les sécrètent, relèvent de l’essence du rein en grande partie. Ainsi, lorsque vous avez une réserve ovarienne très faible, il est possible grâce aux plantes de la pharmacopée chinoise, de l’améliorer.
L’acupuncture seule ne le peut pas, car cette essence des reins correspond aux tissus les plus profonds et les plus denses. L’action majeure de l’acupuncture est de mettre en circulation l’énergie et le sang. Mais elle ne peut pas apporter de l’essence des reins même si elle peut faciliter sa production via le système digestif, à condition que l’alimentation soit suffisamment riche ce qui n’est quasiment jamais suffisant dans ce cas !
3/ Les toxines et les perturbateurs endocriniens.
Je vois de plus en plus malheureusement, des couples infertiles qui ne présentent aucun dysfonctionnement qui justifieraient l’absence de grossesse. Aucun examen n’est jamais fait pour savoir s’il y aurait un problème dans ce sens, et je ne sais pas si cela existe, mais je pense que l’incidence est loin d’être négligeable.
L’aménorrhée hypothalamo-hypophysaire
En médecine chinoise, les glandes endocrines et le fonctionnement hormonal est rattaché à la sphère des organes dit «empereurs » comme le rein, le foie, le cœur, la rate et le poumon. Plus que des organes, se sont de véritables systèmes interagissant avec d’autres organes dits « ministres », des tissus, des glandes.
Ainsi, les glandes (hypophyse, hypothalamus, ovaires, thymus…) dépendent du système d’un organe empereur. L’hypothalamus, l’hypophyse, les ovaires, dépendent du système rein. Ainsi, un affaiblissement de l’énergie du rein ou du yang (la part thermodynamique de l’organe) ou du yin du rein (c’est l’aspect nourrissier : toutes les enzymes, les acides aminés, minéraux, oligo-éléments, les liquides organiques….) de l’organe, peut altérer les fonctions des glandes. Ces dérèglements subtiles peuvent diminuer les sécrétions des hormones telles que la LH ou la FSH.
Par ailleurs, la MTC considère la présence de certains éléments pathogènes comme l’humidité interne produite par l’alimentation, ou une stagnation de sang à un endroit précis d’un organe, peut engendrer ce genre de problème.
Dans ces cas là, l’acupuncture, luxopuncture, les plantes chinoises, pourront apporter des solutions très appréciables. Après avoir établit un bilan précis et un principe de traitement adéquate, l’acupuncteur choisira les points les plus appropriés. Il faudra établir un suivit de plusieurs mois à raison d’une séance par mois et la prise de plantes chinoises en continue pour que la situation s’améliore de façon satisfaisante. Toujours avec votre traitement de médecine moderne.
Conclusion
Sans prétendre répondre à toutes les difficultés liées à ce problème, la médecine chinoise et l’acupuncture apportent tout de même des solutions très appréciées comme en témoignent de nombreuses études sur le sujet :
Article parut sur fiv.fr